Bonjour à toutes et à tous, voici le récit de notre voyage entre le 6000eme et le 7000eme kilomètre. Ca y est, nous sommes déjà à la moitié de notre parcours au niveau des dates, le retour étant prévu le 25 août à Paris. Pour les kilomètres, nous sommes à mi-distance du prévisionnel, après, pour la réalité, nous vous en dirons plus dans quelques mois ! Voici donc quelques photos de paysage et quelques anecdotes provenant de la Bosnie Herzégovine, de la Croatie, de la Bosnie, de la Croatie, du Monténégro et de l’Albanie, où nous faisons une belle boucle pour profiter du pays. La redondance des pays n’est pas fortuite, regardez une carte, c’est un sacré mic-mac dans la zone !
Allez, à dos d’âne, de motos autrichiennes, polonaises ou italiennes (les bikers ont été nombreux entre Sarajevo et Dubrovnik), en camping-car ou à vélo, avec une motofaucheuse ou sans casque sur un scooter (c’est la règle ici), ou avec une voiture (mercedes ou volfwagen de préférence), laissez-vous embarquer sur la route à nos côtés !
En repartant de Sarajevo, la neige est présente sur les sommets et la végétation est plus ou moins avancée en fonction de l’altitude, un joli dégradé marron-vert sur les montagnes.
La pluie étant là, afin d’avoir un endroit au sec pour dormir, nous demandons à un marbrier qui nous offre son garage pour abris. Nous dormons entre scooter des mers et motos, avec une superbe vue…
…sur la mosquée du village ! Le chant du muezzin continue de rythmer nos journées.
Un vendeur de poisson sur le bord de la route. C’est sous la pluie que nous commençons notre « descente » vers Mostar.
Le pont de Mostar, la ville est jolie même si la principale rue est vraiment remplie de touristes au moment où nous arrivons. Finalement, le meilleur souvenir que nous en gardons est probablement le baklava que nous mangeons au restaurant le midi.
La première fraise de l’année.
La deuxième fraise de l’année.
La troisième fraise de l’année.
Après un passage sans encombre de la frontière croate, nous plantons la tente en bord de rivière.
Et malgré les épisodes pluvieux de la journée, le coucher de soleil est vraiment beau.
Nous attaquons la côte croate sous le soleil, les paysages sont surprenants, l’arrivée côté méditerranéen se sent au niveau du climat et de la végétation.
Les cultures d’orangers sur des polders forment un paysage vraiment magnifique.
Le soir nous plantons la tente au seul camping de Dubrovnik. Le prix de la nuit dans le camping est exorbitant mais cela nous permet de poser les affaires en sécurité et de profiter du centre historique à pied et sans encombre. Dans la journée nous sommes aussi passés en Bosnie Herzégovine, pendant une quinzaine de kilomètres.
Les petites ruelles de Dubrovnik et leur spécificité architecturale. Les escaliers des maisons sont tellement étroits qu’il y a autour de chaque fenêtre deux anneaux et deux prolongements de pierre pour monter les meubles dans les pièces. Les deux premiers servaient à mettre une poulie et les deux autres à poser une planche, astucieux !
Le lendemain matin en repartant de Dubrovnik.
Nous traversons l’entrée de la bouche de Kotor en bac, ce qui nous permet d’économiser une bonne vingtaine de kilomètres sous la pluie, dans l’idée d’avoir du temps pour visiter Kotor.
La bouche de Kotor, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, des paysages superbes.
Après la visite de Kotor nous choisissons d’aller planter la tente à côté d’un hôtel datant de l’époque yougoslave. Un lieu surprenant, les piscines abandonnées et la réception avec des papiers partout nous amusent. La vue sur la baie -nous sommes à 5 m du bord- nous plait vraiment et pourtant la soirée ne se passe pas comme prévu. En effet, au moment de nous engager vers le bord, un homme nous aborde et nous accompagne pour nous aider à trouver un endroit pour nous poser, nous ne tenons pas compte de son « I’m the boss here ». Nous commençons à nous installer, sa demande que l’on aille acheter de la bière ne nous inquiète pas encore trop. Nous montons donc la tente, nous nous changeons (nos affaires de la journée étant trempées), tout cela sous le regard de cet homme et de deux autres, qui n’ont pas l’air des plus sympathiques. Pendant que Yoann fait les courses, Etienne et Simon commencent à douter lorsque l’homme dit « Vous savez si vous voulez dormir là, il faut payer dix euros à la sécurité, sinon il va y avoir un contrôle et vous allez mal dormir ». Yoann revient et nous buvons donc une bière tous les 6 en mangeant des cacahuètes. Il recommence à pleuvoir des cordes, on est bien ici à l’abri. Juste avant de partir l’homme nous redemande dix euros, nous disons que nous n’avons pas de liquide, il nous dit « si vous avez pas d’argent vous allez pas bien dormir ». La décision est dure à prendre, mais malgré la pluie, nous décidons de ne pas céder sous la pression et de ne pas participer à cet élan de corruption, Simon fait la cuisine (les pires pâtes de notre voyage) et les gars déplantent la tente. Nous partons en quête d’un autre endroit, 21H30, il pleut, ce n’est pas la grande forme.
Après 7 échecs, un couple nous dit qu’ils vont appeler des amis et nous finissons donc dans ce jardin très agréable où le petit atelier nous permet de mettre des choses à sécher et de petit déjeuner au sec. Même dans les endroits touristiques, nous trouvons toujours des gens amicaux pour nous aider, finalement, nous sommes contents de ne pas avoir cédé.
Après cette soirée agitée et un réveil embrumé, nous attaquons l’ascension des nombreux lacets entre Kotor et le Lovcèn. C’est une journée un peu spéciale, nous ne faisons que 35km et plus de 1500 m de dénivelé en plus de 5 heures,
Après cette journée de montée nous arrivons donc au mausolée de Njegos sur le mont Lovcen, la neige est là sur le sol et la pluie tombe.
Le lendemain matin, après une nuit assez froide et une soirée marquée par l’échec du feu (même le journal sec ne prenait pas dans cette atmosphère trempée, seule la technique des copeaux de bois nous a fait espéré), nous sommes remontés en haut du Lovcen pour apprécier la vue.
Du haut de ses 1500 m, le Lovcen nous offre un superbe panorama.
Le campement avec au premier plan, le foyer qui n’a jamais servi. Même les quelques millilitres d’essence sacrifiés n’ont servi à rien.
En repartant de Cetinje, ancienne capitale du Monténégro, nous prenons une route dont la surface est plus semblable à un chemin, la vue est superbe et nous sommes au calme.
Au loin, le lac Shkoder, la nature et le soleil nous gâtent.
Les animaux sont nombreux en bord de route, lézards verts, serpents, grenouilles, hérissons, tortues,… dommage que très souvent ce soit écrasés que nous les voyons.
La route monténégrine qui domine le lac shkoder, nous avons pris cette petite route à l’Ouest du lac, très vallonnée mais tellement belle, ce n’est pas les voitures qui nous ont dérangé !
Coucher de soleil sur le lac.
Nous plantons la tente dans un pré dans une petite région d’élevage. Le soir nous prenons de l’eau dans un réservoir grâce à l’aide d’une femme qui nous fait un grand sourire.
Un cimetière musulman, après notre passage en Croatie et au Monténégro, nous retrouvons les traces de l’Islam au sud du Monténégro. Voici plusieurs fois que nous voyons des cimetières musulmans si verdoyants.
Notre arrivée en Albanie se fait par le Nord Ouest, un douanier un peu taquin côté monténégrin mais pas de problème. Nous prenons notre premier repas à Shkoder en musique, c’est la fête de la fleur. Petite frayeur pour Simon qui en montrant du doigt un marché à gauche et en regardant dans cette direction ne voit pas une voiture arrêtée devant lui, une sacoche se prend dedans et c’est la chute. Plus de peur que de mal. Le premier repas est déroutant, pour moins de 5 euros nous avons tous l’estomac bien plein. Les jeunes sont très curieux dans le parc et nous expliquons notre projet.
Sur le bord de la route les tortues nous émerveillent.
Nous avons la curieuse impression de redécouvrir l’existence de l’élevage en Europe après 4 mois. Nous avions vu assez peu d’animaux dehors jusqu’à présent, alors qu’en Albanie c’est le festival des élevages avec plusieurs espèces. Les animaux sont souvent en liberté ou attaché au piquet, deux modes de gestion assez différent en fonction des espèces et de ce que les éleveurs en font (viande en liberté, lait au piquet le plus souvent).
Eh oui, l’Albanie commence sous un soleil de plomb qui nous ravit et nous fait changer de rythme, le réveil se décale vers 5h45 et la sieste le midi s’impose.
Un endroit parfait pour dormir, un petit torrent nous permet de prendre une bonne douche pour enlever la sueur et.. la crème solaire !
Le lendemain matin, décalage du rythme obligeant, nos trois compères s’arrêtent sur un marché vers 10h30 pour manger des « sanduic » à la qefta (des boulettes de viande) accompagnés bien sûr d’un verre de raki.
Les moutons pâturent dans la sauge. Etienne en récolte un brin (séchant sur son guidon) qui assaisonnera le riz quelques jours plus tard.
Nous arrivons vers 13h00 à Kruje, il est temps. La montée sous le soleil nous a épuisé, nous mangeons donc un pique nique plein de fraicheur et terminé par des baklava. Etienne et Simon visitent le musée de Skenderbeg (le Héros National) pendant que Yoann fait un sieston. Le soleil tape, nous voici reparti pour Tirana.
Après une courte portion de route où la circulation est plus dense et un transect photo pour le projet, nous voici arrivés à Tirana. Dès notre arrivée nous checkons si nous avons des réponses sur warmshower, la réponse est négative et nous allons donc dans une auberge de jeunesse où nous pouvons planter la tente.
Nous profitons de la rue « bazar des vélos » pour faire un check sur les pédaliers d’Etienne et de Simon. Si le jeu disparaît sur le vélo d’Etienne, le bruit persiste sur celui de Simon. Les commerçants sont adorables !
La « pyramide » de Tirana, le centre de la culture nationale. Petite chute de Simon (belle égratignure au genou, contraction musculaire de toute la jambe) qui en marchant à côté du vélo et en regardant la pyramide passe le pied à travers une bouche d’égout… qui n’avait pas de plaque ! Plus de peur que de mal.
Le midi nous mangeons « street food », après avoir acheté des choses sur différentes petites échoppes et petits étals nous nous posons à la terrasse d’un café pour déguster (byrek à tous les goûts, fraises, gateaux, pizza,baklava, prunes vertes…).
La place centrale de Tirana, une photo qui présente la plupart des spécificités albanaises. Le drapeau avec l’aigle à deux têtes, la statue de Skenderbeg, une tour qui donne l’heure, le minaret d’une mosquée, une tour neuve (développement économique et économie du bâtiment en plein essor).
L’auberge de jeunesse dans laquelle nous dormons à Tirana. Nous trouvons vraiment bien le concept de pouvoir planter la tente, cela nous permet de payer moins cher tout en ayant une douche, une machine à laver, une cuisine et un endroit pour poser les affaires en sécurité. Nous découvrons aussi un réseau social qui permet aux gens de voyager en ne payant pas les auberges de jeunesse en échange d’une participation en travail dans celles-ci.
En repartant de Tirana nous faisons qu’une douzaine de kilomètres vu l’heure. Nous demandons à un jardinier si nous pouvons planter la tente dans le champs d’à côté. Son fils fait la traduction en anglais, nous buvons un verre de coca sur la terrasse. Puis les grands parents rentrent du jardin et nous proposent de dormir dans la maison et de manger avec eux, nous déclinons une première fois, selon la politesse française mais nous comprenons rapidement que la politesse albanaise nous « oblige » à accepter.. ce n’est pas si grave. Nous voici donc installé dans le salon à discuter avec la télé au centre de la pièce (élément important !) avec Folklorit comme chaîne. Pendant ce temps, la grand mère et l’une des filles (une douzaine d’années) prépare le repas, la maman est aussi bien occupée dans une autre maison. Le repas est juste délicieux, salade, fromage, olive, byrek maison aux épinards, frites maison, assiette de pâtes avec un bout de viande, pain, raki et vin maison, et mélange lait farine oeuf (tout maison) au dessert. Des gens adorables. L’un des deux fils, Kevin part en juin au JO junior au Brésil avec l’équipe albanaise de lutte, le plus grand des frères Denis veut devenir ingénieur dans le bâtiment. Merci à tous les deux pour vos sourires et votre forme !
Dans les zones agricoles nous pouvons voir que le beau temps est de retour après la pluie, toutes les familles sont dehors en train de biner, travail harassant qui se fait en groupe dans la bonne humeur.
Les deux chevaliers des temps modernes avancent dans ces paysages où l’agriculture est semblable à celle française d’il y a 50 ans.
Les chevaux et ânes sont très nombreux et très utilisés pour les travaux des champs.
3 des 700 000 bunkers parsemant encore le paysage albanais. Construits sous le pouvoir d’Enver Hoxha. On vous invite à lire cet article qui en dit long.
Un cimetière pour le moins surprenant, nous avons revu ces tombes couvertes dans plusieurs cimetières du sud de l’Albanie.
Notre campement à Plug, au milieu d’un verger plein de lucioles, le repas dans la nuit avec toutes ces lumières jaunes clignotant en vol, parfait !
Nous faisons une escale et une balade au bord de la lagune de Divjake, du côté de Karavastat, nous voyons de nombreux oiseaux mais pas le fameux pélican frisé (inscrit sur la liste rouge de l’IUCN) ont il y a 200 couples qui nichent dans le coin.
Les alentours de la lagune.
Nous n’avions jamais fait autant de piste, de calcaires, de nids de poule, de cailloux depuis le début du périple, l’Albanie inaugure la résistance des vélos.
Le soir nous trouvons un super endroit pour dormir, il aura fallu moins d’une minute pour que le couple d’éleveurs nous dise oui. Nous visitons leur exploitation avec un jeune qui parle italien. Vigne, fruitier, champ de blé, légumes, un cheval, 2 vaches laitières et un veau, des moutons, quelques lapins, quelques poules, tout ce qu’il faut pour être autosuffisant. Les enfants restent longtemps autour de nous, agréable au début, c’est parfois un peu pesant d’avoir l’impression d’être observé comme un animal en cage. L’essayage du vélo fait des heureux.
Le soleil tombe, le petit lait d’un des voisins, le fromage et le pain d’autres, le raki de l’éleveur qui nous a dit de nous mettre là, le repas est bien agrémenté, l’accueil est touchant.
Après Vlore et sa côte en plein « bétonnement » (même si le gouvernement est en train de faire détruire les immeubles construits illégalement pendant le gouvernement précédent) nous attaquons la montagne pour descendre vers le sud. Un col non prévu, qui monte trop par moment pour passer en pédalant et qui tombe en plein midi nous fait nous arrêter dans un petit café.
Pourtant quelques minutes auparavant nous avions cru au pouvoir du miel de ce vendeur du bord de route pour nous emmener vers les hauteurs.
Après le col (sortie du dimanche pour les familles et les jeunes couples en mercedes) nous attaquons une magnifique descente vers la mer.
La mer dans laquelle nous nous baignons avec plaisir ! Nous posons ensuite la tente devant une superbe résidence en bois, ça nous permet d’avoir un robinet d’eau douce dehors et de laver la peau salée. Une bonne journée bien ensoleillée, les premières rougeurs !
Le lendemain c’est la côte vallonnée et sa vingtaine de panneaux « attention pente à 10 % » que nous prenons vers Sarande. C’est parfois difficile mais on pousse les vélos en rigolant et il faut dire que ce n’est pas le trafic de voiture qui nous dérange. Et puis il faut l’avouer, la beauté des paysages nous donne du courage !
Les forêts d’oliviers sont très nombreuses en bord de route, nous découvrons aussi des parcelles de démonstration de taille d’oliviers réalisées par le programme d’aide au développement américain USAID.
Le soir nous plantons la tente dans les prés non loin de la lagune de Butrint. Etienne est aussi ravi de la quantité d’oiseaux que les moustiques de nous voir.
Le lendemain matin nous visitons les ruines de Butrint, patrimoine mondial de l’UNESCO. Ici le théâtre.
Une petite photo de groupe dans l’ancienne église.
La photo souvenir de « L’EXTREME SUD », eh oui, ça y est, nous sommes au point le plus méridional du périple. C’est partie pour le « retour à la maison » !
Après un nouveau petit col, l’Albanie étant traversée de chaînes de montagne, nous arrivons dans la plaine de Gjirokastra.
Après une journée plutôt pluvieuse, un rayon de soleil vient éclairer les champs de céréales encore bien verts.
A Gjirokastra un sculpteur sur bois nous invite à visiter son atelier, toujours accompagné d’un verre de raki. Sa maman nous dit un poème en français.
Yoann et Simon admirent la vue depuis le château de Gjirokastra.
L’avion espion du château de Gjirokastra.
Etienne et Yoann avec les lampes frontales, en pleine exploration des recoins du château.
Les maisons typiques de Gjirokastra, construites toutes en pierre, pour la plupart pendant l’empire ottoman.
C’est sur cette photo du centre de Gjirokastra que se termine cette page, ça y est la barre des 7000 km est passée le lendemain en repartant !
Suivez nous sur la page 7000 – 8000 km à venir prochainement (écrit le 16 mai)
Fiou c’est bien beau par la bas… Ca valait pas la peine d’aller de l’autre cote de la terre, vous avez les memes paysages ! Bonne continuation, vos articles sont super ! (Les notre ont dirait qu’ils sont ecris par des CE1 en comparaison ^^)
et bien Simon,decidement,les voitures devant toi, ne roulent jamais assez vite…..prudence s impose!!!Vous avez l air toujours aussi heureux de vos decouvertes .Et,au fait , l agriculture periurbaine est toujours au programme?Bisous a vous trois.
Ravi de ces news et de ces photos ! Quel périple ! Quentin vous suit toujours grâce à son Atlas, une bonne leçon de géographie !
C’est quoi la suite Grèce, Macédoine ?
Bon courage !
Bises!
C’était quoi le poème en français ?
Je crois que ces photos sont les plus belles que vous avez postées depuis le début du voyage. ça fait rêver..
Ces 1000 km sont exceptionnels ! Que de photos splendides, et la bonne humeur a toujours l’air d’être au rdv ! Pleins de bisous les gars !
Avant de quitter le pays allez faire un tour en boîte. Il paraît que les boîtes de Macédoine sont super……
Bonne route à vous 3
Vous nous avez fait faire un joli petit voyage dans des coins où tout déclenche des souvenirs sans y être jamais allés (souvenirs sombres essentiellement, Sarajevo, Mostar, ex Yougoslavie, Albanie et ce fou de Hoxha…) Envie d’aller sur vos traces dans ces pays maintenant en paix…
Bonne route et du soleil maintenant !